Kitsunetsuki Kitsunetsuki (狐憑き ou 狐付き aussi écrit kitsune-tsuki) exprime litéralement l'état de quelqu'un étant en état de possession par un renard.
La victime est typiquement une jeune femme, dans laquelle le renard entre par-dessous ses ongles ou à travers ses seins.
Dans certains cas, l'expression du visage de la victime change à un point qu'il porte des traits ressemblant à ceux d'un renard.
La tradition japonaise veut que la possession par un renard provoque aux victimes de ggner temporairement le pouvoir de lire.
L'expert en folklore japonais Lafcadio Hearn décrit la possession dans le premier volume de son Glimpses of Unfamiliar Japan (aperçus du Japn mal-connu):
Etrange est la foli de ceux dans qui les démons renard entrent.
Parfois ils courrent nu en criant dans les rues.
Parfois ils sont étendu par-terre, de l'écume aux lèvres et glapissent comme les renards.
Et sur certaines partie du corps du possédé une bosse qui bouge apparait sous la peau, qui semble avoir une vie propre.
Si vous le piquez avec une aiguille, ça se déplacera instantanément à une autre endroit.
IL n'est pas possible d'avoir une prise suffisament forte dessus pour le maintenir sans qu'il glisse entre les doigts.
On dit aussi que les possédé parlent et écrivent des langues qu'ils ne connaissaient absolument pas avant la possession.
Et ils mangent uniquement ce que l'on croit que les renards aiment - tofu, aburagé, azukimeshi, etc. -
et ils mangent énormément, ce qui tend à prétendre que les renards qui possèdent les personnes sont affamés.
Lafcadio Hearn continue en notant qu'une fois libéré de la possession, la victime est incapable de remanger du tofu, des azukimeshi ou tout autre nourriture que les renards aiment.
Un exorcisme, souvent effectué dans un temple d'Inari, peut permettre de chasser le renard de son hôte.
Dans le passé, quand ce genre de mesure ne fonctionnaient pas ou qu'un prêtre n'était pas disponible, les victims de kitsunetsuki étaient battues ou méchamment brûlées dans l'espoir que ça ferait partir le renard.
Des familles entièresétaient mises en quarantaine par leur communauté après qu'un membre de la famille ait été suspecté d'être possédé.
Au Japon, les kitsunetsuki étaient mis au rang des maladie dès l'ère Heian et était toujours le diagnostique pour un maladie mentale jusqu'au début du 20e siècle.
La possession était l'explication pour un comportement anormal dont faisait preuve les personnes affectées.
Au 19e siècle, le docteur Shunichi Shimamura a noté que des maladies physiques provoquant des fièvres étaient souvent considérées comme étant dû à des kitsunetsuki.
La croyance a perdu de sa crédibilité, mais les histoires de possession par des renards apparaissent toujours dans les tabloides de la presse et des média populaires.
une occasion notable a impliqué des allégations que les membres de la secte Aum shinrikyo ont été possédés.
En médecine, kitsunetsuki est une psychose ethnique unique dans la culture japonaise.
Ceux qui souffrent des conditions suivantes prensent qu'ils sont possédés par un renards:
des symptomes incluant, une envie irréprécible de riz ou haricôts rouge sucrés, lassitude, impatience et une aversion pour le contact visuel.
Kitsunetsuki est similaire mais distinct de l'état clinique de lycanthropie.
Hoshi no tama Les représentation des kitsune ou de leurs victimes possédée, peut montrer des balles blanches rondes ou en forme d'oignons connu sous le nom de hoshi no tama (balles des étoiles).
Les contes les décrivent comme rayonnant avec des kitsune-bi (ou renard de feu).
Certaines histoires les identifient comme des perles ou des joyaux magiques.
Quand ils ne sont pas sous forme humaine ou qu'ils ne possèdent pas un humain, un kitsune garde la balle dans sa gueule ou le porte sur sa queue.
Lesjoyaux sont un symbol courant d'Inari, et une représentation des renards sacrés d'Inari sans ces bijoux est rare.
Une croyance est que lorsqu'un kitsune change de forme, son hoshi no tama porte une partie de son pouvoir magique.
une autre croyance est que la perle représente l'âme du kitsune; le kitsune mourra s'il est séparé d'elle trop longtemps.
Ceux qui arrive à obtenir la balle peuvent obtenir des kitsune une promesse d'aide en échange de sa restitution.
Par exemple une conte du 12e siècle décrit un homme utilisant la hoshi no tama d'une renard pour obtenir une faveur:
"Montre toi!" gémit le renard, "Rends moi ma balle"
Mais l'homme ignora sa supplique jusqu'à ce que le renard lui dit en sanglottant "D'accord tu a la balle, mais tu ne sais pas comment la conserver.
Ca ne te sera d'aucune utilité. Mais pour moi c'est une terrible perte.
Je te le dis, si tu ne me la rend pas, je sais ton ennemi juré à vie.
Mais si tu me la rend, je te suivrai comme un dieu protecteur"
Le renard sauvera sa vie plus tard en le guidant à travers une bande de bandits armés.
Serviteurs de Inari Les kitsune sont associés avec Inari, la déité shinto du riz.
Cette association renforce la signigication surnaturel du renard.
A l'origine, les kitsune étaient les messagers d'Inari, mais la ligne entre les deux est si flou que Inari lui même peut-être représenté comme un renard.
De ce fait, des églises entières sont dédiées aux kitsune, où les dévôts peuvent apporter des offrandes.
Les esprit renards, sont particulièrements attirés par des tranches de tofu grillées appelé aburage, qui est par conséquent retrouvé dans les kitsune udon et kitsune soba.
Similairement, Inari-zushi est un type de sushi nommé ainsi pour Inari qui consiste en des petits sacs de riz rempli de tofu grillé.
Il y a des speculations parmi les experts en folklore japonais sur le fait qu'il y ait existé une autre divinité shinto renard dans le passé ou non.
Les renards ont longtemps été vénéré comme des kami.
kitsune blanc à 3 queues
Les renards d'Inari sont blanc, la couleur du bon présage.
Ils possèdent le pouvoir d'écarter le mal, et parfois ils servent d'esprits guardiens.
En plus de protéger les temples d'Inari, ils sont mandatés pour intervenir au nom des instances locales et particulièrement pour aller au secour des victimes des pénibles nogitsune.
Les renards noirs et les renards à neuf queues sont également considérés comme de bon présages.
Selon une croyance dérivée du fusui (feng shui, chinois traditionel: 風水; chinois simplifié: 风水; pinyin: fēng shŭi ) les povoirs des renards sur le mal est tel qu'une simple statue de renards peut dissiper la mauvaise énergie (kimon, 鬼門, porte du démon) ou l'énergie qui coule du nord-est.
Plusieurs temple d'Inari, comme le très célèbre temple Fushimi Inari (Fushimi Inari Taisha ,伏見稲荷大社) à Kyoto, qui comprend ce genre de statues, et parfois en grand nombre.
Les Kitsune sont liés au bouddhisme à travers le dakiniten(Tibetain: khandro; chinois: 空行女), une déesse dont l'aspect fusionne avec celle d'une femme Inari.
Daikiniten est décrite comme une femme boddhisattva portant une épée et chevauchant un renard blanc.
statue de kitsune
Arnaqueurs Les kitsune sont souvent représentés comme des arnaqueurs, avec comme une motivation variant du la malice à la malveillance.
Les histoires parlent souvent de kitsune faisant de mauvais tour aux fiers samurai, aux machands avide, au roturier vantard, alors que les plus cruels abusent des pauvres vendeurs ou des pauvres paysans et des moines bouddhistes.
Leurs victimes sont généralement des hommes, au contraire des femmes qui sont possédées.
Par exemple, les kitsune sont connus pour employer leur kitsune-bi pour conduire les voyageurs directement dans les griffes des feux follets (dans les folklores, le feu follet est un yôkai)
Une autre tactique des kitsune pour désorienter leur cible est d'utiliser des illusions des des visions. d'autres buts courants de ces kitsune arnaqueurs inclus la séduction, le vol de nourriture, l'humiliation du fier ou la vengeance pour un affront insignifiant.
Un jeu traditionnel est appelé kitsune-ken (fox-poing) offre les pouvoirs des renards aux être humains.
Le jeu est similaire à caillou, papier, ciseau, mais les trois positions de main signifient renard, chasseur et chef de village
Le chef de village bat le chasseur qu'il engage; le chasseur bat le renard qu'il tire et le renard bat le chef de village qu'il ensorcèle.
Ce portrait ambigüe couplé à la réputation des renards d'être revenchards, a conduit les gens à découvrir les troublantes facettes des renards.
C'est le cas pour Toyotomi Hideyoshi, un chef de clan très célèbre, lorsqu'il écrivit une lettre au dieu Inari:
"A Inari Daimyojin
Mon seigneur j'ai l'honneur de vous informer que l'un de vos renards sous votre juridiction a ensorcelé une de mes servantes lui causant à elle et à d'autres de gros ennuis.
Je dois solliciter de vous que vous fassiez une enquête à ce propos, et un effort pour trouver la raison au mauvais comportement de votre sujet, et de me rendre compte du résultat.
S'il advient que le renard n'a pas de bonnes raisons à donner pour son comportement, vous devezl'arrêter et le punir immédiatement.
Si vous hésitez à agir en conséquent, je serai dans l'obligation d'ordonner l'élimination de tous les renards du pays.
Pour tout autre renseignement que vous voudrez pour être informé en référence à ce qui s'est passé, vous pourrez l'apprendre par l'intermédiaire du grand prêtre de Yoshida. "
Les kitsune tiennent toujours leurs promesss et s'efforcent de payer leurs dettes.
Occasionnellement un kitsune s'attache à une personne ou une maisonnée, où ils peuvent causer toute sorte de bétîses.
Dans une histoire datant du 12e siècle, seul la menace du chef de famille d'exterminer tous les renards les a convaincu de bien se comporter.
La patriarch des kitsune apparait dans le rêve de l'homme:
"Mon père vivait ici avant moi monsieur, et maintenant j'ai de nombreux enfants et petits enfants. Ils se sont impliqués dans de nombreuses bétises, j'en ai peur et je suis toujours après eux pour les arrêter, mais ils n'écoutent jamais.
Et maintenant monsieur, je comprends que vous soyiez fatigué de nous. Je suppose que vous allez tous nous tuer. Mais je veux juste que vous sachiez à quel point je suis désolé que ce soit notre dernier soir de vie.
Pourrez vous nous pardonner encore une fois? Si jamais nous causons des ennuis encore une fois, alors vous agirez comme bon vous semble.
Mais les jeunes, monsieur, je suis sûr qu'ils comprendront quand je leur expliquerais la raison de votre courroux.
Nous ferons tout ce que nous pourrons pour vous protéger à partir de maintenant, si seulement vous daigniez nous pardonner, et nous vous préviendrons assurément lorsque tout ce qui n'est pas bien sera sur le point d'arriver."
D'autres kitsune utilisent leur magie pour le bénéfice de leurs compagnons ou hôte aussi longtemps que les êtres humains les traitent avec respect.
Comme les yôkai, les kitsune ne partagent pas la même mortalité que les humains, et un kitsune qui a adopté de cette manière peut par exemple, apporter à ses hôte de l'argent ou des biens qu'il a été voler chez les voisins.
Et de ce fait les maisons soupçonnées d'héberger un kitsune sont traitées avec suspiçion.
Bizarrement, les familles de samurail sont souvent réputées pour partager des arrangements similaires avec les kitsune, mais ces renards sont considérés comme myôbu et l'usage de leur magie un signe de prestige.
Les maisons abandonnées étaient couramment hantée par des kitsune.
Une histoire du 12e sièce raconte qu'un ministre qui a déménagé dans une vieille maison a découvert une famille de renards vivant là.
Ils ont tout d'abord esayé de l'effrayer pour qu'il quitte la maison, puis on clamés que la maison " a toujours été la leur depuis des années et qu'ils souhaitent manifester une vive protestation". L'homme refusa et les renards durent se résigner à partir et abandonner cette maison pour un autre endroit dans les environs.
Les contes distingues les dons des kitsune des paiements des kitsune.
Si un kitsune offre un paiement ou une récompense, cela inclu argent ou bien matériel, un part de tout ou la somme de tout cela consiste en vieux papiers, feuilles d'arbre, cailloux ou objets sans valeur similaires sous le charme d'une illusion.
Les vrai don des kitsune sont habituellement intangibles comme une protection, la connaissance ou une longue vie.
statue de kitsune dans un temple